San José ... ida y vuelta !

De San José à San José via les vacances de Jo et Ludo ...
Et oui je groupe ces quinze derniers jours ensemble, car nous y avons accueilli la soeur et le beauf' d'Allégra. Donc peu de disponibilité pour le blog.
Arrivés à San José, nous les y laisserons aussi pour continuer notre Caval sans Jo zet Ludo ! (Jeu de Mot ! ... )

Avec eux arrivent de nombreuses surprises ...

J'en profite donc pour remercier vivement tous ceux qui ont pensé à nous et notre pauvre condition de voyageurs, bannis des caillettes, cochonailles et autres spécialités Drôm'archéchoises ... Snif ! ... Merci ...

Et merci aussi à ma Doudou qui a aussi invité Spirou à faire un tour en notre Caval !

Ah ! C'est dur de décrocher de la BD ...

Bref, après un début pluvieux qui nous frustre de la magnifique, que dis-je superbe plage de Naranjo, au nord-ouest du pays (Souvenir de 2006) ...

Nous réussirons toutefois une belle balade au pied du volcan Arenal, mais sans voir la moindre lueur rouge de ce sans cesse en activité de volcan. Mais les premiers singes, coatis, toucans, colibris et autres, illuminent déjà les yeux de nos deux touristes. Nous ? Bien sûr qu'également ! Nos rencontres passées n'en n'ont nullement blasé le plaisir.

Puis la pluie, toujours, excepté pour le temps de notre rando (Chance !), revient et c'est là que nous ferons une croix sur la belle plage. C'est le repli sur Playa Grande, où Jo espérera vainement y voir une tortue. Alors que je profite de ma nuit, par deux fois le petit groupe d'ardéchois se lèvera à 22H pour rentrer bredouille vers les 2H du mat.. Rire ! Enfin pour moi seulement, car il y en a une qui est loin d'en rire sentant son objectif costaricien tomber à l'eau ! Bon il y a tout demême une belle frise pour le souvenir !

Peut être, vous demandez vous pourquoi je ne me suis pas joint au groupe ... Et ben voilà, la veille avec Allégra ... Non, point de questions personnelles. Seulement qu'en Guyane j'ai pu assister à suffisamment de pontes de tortues (Luth et Olivâtre.) pour ne pas donner 25 USD pour recommencer une expérience somme toute un peu lassante ! Je ne fais pas le blasé, mais la tortue Luth passe environ une heure pour sortir de l'eau, faire son trou, pondre et camoufler le trou avant de retourner lentement à l'eau ... Alors si les premières fois c'est fascinant à la dixième ... C'est un peu long ! De plus je ne suis pas spécialement fan de ces sorties "encadrées" par des guides plus ou moins compétents.

Entre deux c'est une belle journée plage ...

Mais la visite du pays continue et nous sommes maintenant à Monteverde. Nous y visitons la belle "Rain-forest" du parc voisin. Oui je vous le dis en anglais car le terme y est plus expressif que "forêt tropicale humide". Rain-forest, vous permet de justement appréhender la pluie quasi quotidienne qui y tombe. Nous en ferons logiquement les frais ... Et si la végétation y est luxuriante, peu d'animaux sortiront de leur abri.

Ensuite, c'est le clou de voyage ... Enfin le temps que la DDE locale refasse la route emportée par les pluies diluviennes des jours derniers.

Sans aucuns doutes et à l'unanimité, le P.N. de Corcovado est bien le moment fort de ce tour du pays en compagnie de Jo et Ludo. Et comble du luxe, la pluie nous épargnera presque. Enfin presque car le sentier du retour de la station de La Siréna se fait sous une belle averse tropicale. Il fallait quand même que nos deux touristes connaissent cela !

Le Corcovado c'est au sud-ouest du pays, sur la péninsule d'Osa. Et si ce bijou affiche complet pendant la saison séche, nous y serons presque seul. Déjà en empruntant la piste qui nous conduit de la ville "porte" de Carate à l'entrée du parc de La Leona, nous voyant 4 espèces de singes (Capucins, singes hurleurs, Atèles et saïmiris.) ainsi que toucans et aras rouges.

Alors que le taxi nous laisse sur la plage, il est déjà temps de démarrer le feu pour cuire le repas de ce midi. Un café et nous voici parti monter les tentes au camping de La Leona.

On se couche tôt, vers 19H (A 17H30 il fait déjà nuit. Juste le temps d'un repas interrompu par la gourmandise des chauve-souris qui raffolent de la banane que je leur tends.) car demain près de 11 H de marche nous attendent. Certes une marche tranquille, mais ne sommes nous pas là pour profiter des animaux ? Et avec tant de profusion il nous faudra bien cela pour faire les 16 km qui nous séparent du camp de La Siréna. malgré la longue marche à venir, Jo n'en démordra pas ... Les tortues sont aussi ici, alors tant pis pour ta nuit Allégra, mais il va encore falloir te lever à 22H pour accompagner ta soeurette, dans son espoir fou de voir ce reptile ...

Mais cette fois ... Youpi, une Olivâtre était là ... "Nananère j'en ai vu une." pourra dire Jo ! Et Allégra pourra enfin dormir ! (Les bernard l'hermites sont légion ici, au point qu'il semble que ce soit la crise du logement. Nous en verrons des nus, d'autres en HLM (Bouchon en plastique) et celui-ci qui a un logement trop petit pour lui !)

Si aujourd'hui nous avons la chance d'un temps sec ... Disons plutôt non pluvieux, car l'humidité ambiante et les nombreux passages de rio viendront à bout du moindre cm2 de sec. Surtout qu'à la première traversée de l'embouchure d'un beau rio, les grosses vagues de la marée haute me pousseront à l'eau ... Aïe aïe aïe ! ... Je deviens livide de voir mon appareil photo flotter ! Heureusement ces 2 ou 3 secondes de baignade ne permettront pas à l'eau de traverser la sacoche. Ouf ! Mais me voici bon pour 2 jours de chaussures mouillées (D'ailleurs je crains qu'elles ne poursuivent pas bien plus la Caval ! ... Et de 2 !). Juste avant le camp, un autre rio me demande 4, 5 tentatives avant de trouver un passage sans risques pour nos 3 appareils photos et les nerfs des nanas !

La Siréna c'est une station de scientifique qui accueille aussi les touristes gourmands de faune sauvage. Et ce n'est pas peu dire car ici, il n'est pas rare de croiser jaguar et puma.

Nous, nous ne comptons plus les Coatis. Si nous n'en avons pas vu 50 nous n'en avons pas vu. Les 4 espèces de singes sont aussi bien présentes, mais ce sont les capucins et les atèles que nous voyons le plus fréquemment. Les hoccos sont aussi de constants compagnons de route et les aras, toucans, trogons, caracaras, urubus, engoulevents et autres oiseaux se joignent aussi au groupe. N'oublions pas, en personnages secondaires, pacas, paresseux, agoutis, et les nocturnes lueurs des yeux de cervidés, caïman (Que je tairai à Jo le temps de la traversée du rio.), ibijau, sous le champ des rainettes aux yeux rouges, icônes du Costa Rica.

Si un tapir traîne en ce moment autour du camp, nous ne croiserons que les traces de quelques d'entre eux sur la plage. Et ... Ta ta !!! Un ocelot comme cerise du spectacle ( Mais je pense que cela reste la tortue pour Jo ... Et le Tayra pour Allégra, qui prend le félin pour un cochon !!! Pffrrr  ! ).

La nuit est une nouvelle fois courte, puisque nous nous levons à 2H du mat. pour pouvoir profiter de la marée basse (Et voir l'ocelot ... J'insiste !!!, C'est pour Allégra !). Ce sera tout même l'occasion pour Jo et Ludo de s'inicier à notre vie de Caval en nous empruntant notre mini tente. Nou8s acceptons sans discuter, vu le luxe qui nous attend dans la leur qui compte 3 places. Mais on dirait qu'ils ont besoin d'entrainement vu l'état du montage ... Rire ! Non t'énerve pas Jo, c'est pour rire, et je vais dire de suite qu'il n'y avait alors qu'un arceau de cassé et que nous ne pouvons planter les sardines sur la plancher de la salle de campement ...

Le réseau routier bien tourmenté par cette fin de saison des pluies (et l'ouragan Tomas !) nous donne le temps d'admirer les camions à l'américaine qui hantent la Trans-américana !

Nous parvenons toutefois, après de nombreux détours et contournements, au volcan Poas. Le ciel s'ouvrira juste assez pour que l'on ait le temps d'admirer le cratère de cet autre volcan actif, avant que le nuage de souffre nous pousse à la boutique de souvenirs ... Pour la plus grande joie de Jo ! Un petit musée nous montre, entre autre, la ceinture de volcans du Pacifique ... Impressionnant non ?

Il temps de rentrer à la capitale. Nous ne vous en parlons pas car elle est loin de nous ravir ...

Bien triste, malgré les ceviches du marché et le resto chinois "Jo jo" ... Où nous engloutissons tant que le serveur et la patronne en sourient !

Un dernier tour au volcan Irazu  (D'où l'on peut voir par temps dégagé le Turi Alba, dont il ne faut mieux pas s'approcher actuellement.) et c'est l'heure de rendre la voiture de location, et charger les bagages dans l'avion et c'est le retour pour la France ... Alors que pour nous ...

Le rêve continue ...

PS : N'oubliez pas d'aller voir l'album photo du Costa Rica (En marge ou ici.) histoire de vous sortir un peu de la grisaille métropolitaine !